Andrew
Bonar
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers
Les grands hommes véritables
reconnaissent rarement leur propre valeur. Andrew Bonar était un
tel grand homme. Son journal est un livre virtuel de textes traitant des
qualités du brisement et de l'humilité. Pratiquement toutes
les pages semblent être remplies d’expressions de sa transparence
et de sa conscience de bassesse sans Jésus Christ. Pour le vrai
saint, le chemin du brisement mène directement au trône de
la grâce. Andrew Bonar n'était pas une exception à
cette règle divine. Majory Bonar, la fille de Monsieur Bonar, décrivit
le journal de son père comme "une révélation de
celui qui priait toujours et qui priait partout." John J. Murray écrivit
d'Andrew Bonar: "Il ne croyait en aucun raccourci vers la sainteté
et l'utilité dans l’œuvre de Dieu. Il savait que la seule et unique
façon de croître dans la grâce et dans la connaissance
du Seigneur Jésus-Christ était la communion quotidienne
et de chaque heure avec le Père et le Fils". Andrew Bonar lui-même
écrivit : "Il y a trop de temps pris par le travail actif pour
le Royaume. Certainement que, si les serviteurs de Dieu désirent
parler et prêcher dans la puissance du Saint-Esprit, ils doivent
de nouveau se consacrer continuellement à la prière..."
Andrew Bonar n'était
qu’un des nombreux ministres écossais qui furent utilisés
par Dieu durant le Réveil de Kilsyth entre 1839 et 1840. Les ministres
le plus honorés par la présence de Christ pendant ce temps
de rafraîchissement étaient W. C. Burns, Robert Murray McCheyne,
Alexandre Moody Stuart et Andrew Bonar. Tous ces hommes étaient
des amis proches qui s’encourageaient mutuellement dans la pratique de
la prière constante. Peu de temps après le déclin
du réveil de Kilsyth, Andrew Bonar déclara : "J'ai
appris par expérience que ce n'est pas par beaucoup de travail,
mais uniquement par beaucoup de prière que s’obtient le succès."
Monsieur Bonar était capable d'accomplir beaucoup de choses en
public avec les hommes parce qu'il passait beaucoup de temps avec Jésus-Christ
en privé. Les entrées quotidiennes du journal de Bonar témoignent
de ce fait. Il écrivit, le 3 janvier 1856: "J'ai essayé
de maintenir la prière à cette période chaque heure
du jour, interrompant mes occupations, quoi qu’elles fussent, pour prier
un peu. Je cherche à tenir mon âme à l'ombre du trône
de la grâce et de Celui qui est assis dessus." Le dimanche 8
mars : "Je me sens effrayé par moi-même en raison du fait
que je suis moins consacré à la prière que j'ai l'habitude
de l’être, bien que je sois plus souvent aidé dans les prédications
que jamais..." Mercredi 24: "Oh mon Dieu, ne me laisse jamais marcher
même dans les verts pâturages sans Toi! Je me sens heureux
de vivre comme un pèlerin et un étranger et plus, beaucoup
plus qu'auparavant, je recherche par la prière et par de forts
cris dans le secret à voir Dieu glorifié dans le salut des
âmes."
Dans une lettre à
un ami proche, Andrew Bonar écrivit: "Oh, frère, prie;
malgré Satan, prie; passe des heures dans la prière, néglige
des amis plutôt que de ne pas prier; jeûne, manque le petit
déjeuner, le dîner, le souper et de sommeil aussi – plutôt
que de ne pas prier. Et nous ne devons pas parler de la prière
- nous devons prier dans la vraie ferveur. Le Seigneur est proche. Il
vient doucement tandis que les vierges somnolent." Andrew Bonar vivait
dans un temps de réveil et pourtant il priait toujours pour obtenir
davantage de la puissance de réveil de Dieu. Son journal montre
de nouveau cela clairement. Mercredi 21: "J’ai pu passer presque la
journée entière dans la prière, la louange et la
confession. J'ai été amené à l'humiliation
profonde pour notre église et à la prière pour l’effusion
du Saint-Esprit sur mes chrétiens. J'ai répandu plusieurs
promesses devant le Seigneur, et mon cœur était endolori par le
désir et cependant heureux, dans l'attente de ce que cette journée
pourra me faire obtenir. Mais je trouve vrai ce que Samuel Rutherford
a écrit : 'Un lit arrosé de larmes, une gorge desséchée
par la prière, des yeux changés en une fontaine de larmes
pour les péchés du pays doivent rarement se trouver parmi
nous. ' "
Andrew Bonar était
un homme qui avait une connaissance intime de Jésus-Christ. En
conséquence, il voyait ce que Jésus voyait et donc se souciait,
pleurait et priait comme Jésus. Bien trop souvent nos propres yeux
sont secs parce que nos yeux sont aveugles vis-à-vis des besoins
autour de nous. Beaucoup d'entre nous sont devenus aveuglés par
le temporel, au point que nous ne pouvons plus voir la réalité
éternelle de la sainteté du ciel et les horreurs de l’enfer.
Seigneur, fais-nous retourner dans la chambre secrète de la prière
où les yeux aveugles voient et où les cœurs endurcis sont
brisés. Seigneur, aie pitié et amène-moi au brisement!
Références :
- Diary and Life of Andrew A. Bonar (Journal et Vie d'Andrew A. Bonar), Marjory Bonar
- Victorious Christians You Should Know (Chrétiens Victorieux, Vous Devriez Savoir), Warren W. Wiersbe
Source: sentinellenehemie