Le succes selon le monde et le succes selon Dieu par David Wilkerson

jeudi 31 mai 2012

English: David Wilkerson during a Conference i...
English: David Wilkerson during a Conference in Chile, 2008 (Photo credit: Wikipedia)
A l'époque d'Elie, le dieu Baal promettait à ses adorateurs le succès, la réputation et la prospérité. Ceux qui embrassaient les pieds de l'idole recherchaient un plein accomplissement dans tous les domaines du matérialisme et de la sensualité. Qui étaient ces adorateurs de Baal ? Des membres du peuple élu de Dieu, d'anciens adorateurs de Yaweh qui avaient rétrogradé. Comme moi, vous pouvez vous demander comment le peuple de Dieu avait pu être attiré dans une idolâtrie aussi manifeste.

Tout d'abord, Dieu avait déjà jugé ces gens, parce qu'ils convoitaient la prospérité. Ils avaient dû s'enfuir en Egypte, où ils avaient été confrontés à la pauvreté, à la faim et à la misère. C'est là qu'ils avaient remarqué que les adorateurs de Baal étaient bénis matériellement.

Ils se sont donc dit : "Nous avions une abondance de nourriture à Jérusalem, quand nous servions nos idoles. Nous étions bénis et nous avions du succès, nous n'avions aucune souffrance. Mais, depuis que nous avons cessé d'adorer ces idoles, nous n'avons rencontré que des difficultés. Recommençons donc à leur offrir de l'encens, et à présenter des offrandes à la Reine du Ciel ! Peut-être obtiendrons-nous à nouveau tout ce que nous désirons !" (Voir Jérémie 44 :16-19).

Le peuple de Dieu était tombé sous la séduction d'un puissant "Evangile de la prospérité". Il avait été saisi par un esprit de convoitise et de cupidité. Les Israélites ne pensaient qu'à obtenir des richesses et à être reconnus.
Bien entendu, il n'y a aucun mal à avoir du succès, si vous agissez conformément à la volonté de Dieu, si vous restez attachés à Christ, et si vous donnez avec générosité, en obéissant à Sa volonté. Mais il y avait en Israël un mélange impur : les gens servaient l'Eternel, parce qu'ils craignaient Ses jugements, mais ils convoitaient aussi les biens matériels.

Aujourd'hui encore, nous voyons que ce même esprit de Baal saisit toute notre nation. A Wall Street, au fronton de la Bourse Américaine, nous pouvons voir l'image de ce dieu païen. Il s'agit de la statue en bronze d'un taureau imposant, censé représenter le marché boursier. On recherche une prospérité toujours plus grande, de grandes richesses, la gloire et la réussite humaine. Voilà les dieux devant lesquels notre nation s'incline !

Réfléchissez à cela : on considère qu'un homme a réussi s'il est parvenu à amasser des millions. Il peut alors posséder assez d'argent pour vivre à l'aise pendant tout le reste de son existence. Cela lui a peut-être même permis d'acquérir une certaine reconnaissance personnelle. 

Je vous le dis, peu importe si son ménage se brise, s'il sort avec des prostituées, ou s'il ruine des innocents dans sa recherche de gloire, de puissance et de richesse. On continuera à juger qu'il a réussi, selon les critères de notre monde.
Quelle conception fausse et pervertie de la réussite ! Pourtant, les multitudes ont soif d'une telle réussite. Dans toute notre nation, résonne cette question, qui traduit cette soif de richesses : "Qui veut devenir millionnaire ?"

Cette conception pervertie de la réussite s'est introduite dans l'Eglise.


Ce même esprit séducteur de Baal est à l'œuvre dans toutes sortes d'églises en Amérique. Des multitudes de Chrétiens sont motivés par le désir ardent de la réussite. Ils sont poussés à adopter un style de vie luxueux, tout en s'enfonçant dans des abîmes de dettes.
Cet esprit a fait adopter dans l'Eglise les mêmes critères de réussite que dans le monde. Récemment, un mouvement pentecôtiste canadien a organisé un séminaire pour "pasteurs qui ont réussi". Il était précisé que seuls pouvaient s'inscrire les pasteurs d'églises d'au moins mille membres ! Apparemment, c'était le nombre qui était leur seul critère de réussite !
J'ai observé quelque chose de semblable quand j'ai commencé à travailler avec les gangs et les drogués de New York. On m'avait présenté à un évangéliste célèbre, qui conduisait une croisade dans une église locale. Une phrase de cet homme m'avait choqué. Il m'avait dit : "Si tu n'y arrives pas avant d'avoir cinquante ans, tu ne décrocheras jamais le gros lot ! Il me reste cinq ans pour atteindre mon but. En ce moment, je travaille à une série télévisée qui représente peut-être ma dernière chance d'atteindre mon objectif !"
J'avais été abasourdi. Que voulait dire cet homme en me parlant "d'y arriver" ? Recherchait-il la notoriété et la gloire ? Pour moi, "y arriver" signifiait plutôt "avoir assez d'argent pour payer mes factures d'électricité au Centre de Teen Challenge". Cela pouvait aussi signifier "trouver un nouveau drogué qui accepte que Jésus le délivre".
Nous mesurons trop souvent la réussite d'un ministère au nombre de membres de son église, ou à la taille de son budget.

 Si vous demandez à un Chrétien de vous dire de quelle manière Dieu l'a béni, il vous dira sans doute : "Le Seigneur m'a donné une nouvelle voiture, une belle maison, un bon salaire". Pourtant, à une autre époque, ce même Chrétien aurait pu vous dire : "Dieu m'a béni en me donnant un fardeau pour la prière, et une nouvelle vision des âmes perdues. Il m'a donné une nouvelle soif pour Lui !"


Voici ce que Jésus dit à propose de ceux qui deviennent tièdes : "D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse" (Marc 4 :18-19). En un mot, tout ce qui nous empêche de bien marcher avec Jésus est un péché. Si nous laissons un désir impie dominer notre cœur, un besoin de réussite, d'argent ou de reconnaissance, cela nous conduira à nous incliner devant Baal. Nos yeux spirituels deviendront aveugles, et nous perdrons notre zèle pour Jésus.

En Israël, les temples de Baal étaient bondés.

Les Israélites remplissaient les églises de Baal, à la recherche du succès et de la prospérité. Bien vite, cette Eglise rétrograde fut gagnée par une corruption innommable. C'est ce que dit le Seigneur à Elie, en parlant avec fierté de ces sept mille qui ne s'étaient pas inclinés devant Baal : "Je me suis réservé 7.000 saints justes ! Ils ont résisté à toute convoitise pour la gloire et le succès ! Ils m'appartiennent totalement !"
Nous devons être reconnaissants à Dieu pour tous les grands héros de la foi : les prophètes zélés comme Elie, les lutteurs dans la prière comme Daniel, les hauts fonctionnaires puissamment utilisés comme Abdias, et tous ceux qui ont accompli de grands exploits, comme David et Déborah. Je crois que nous devons étudier leurs exemples, pour discerner les secrets d'une vie agréable à Dieu.
Pourtant, combien de Chrétiens cherchent réellement à imiter ces 7.000 serviteurs de Dieu anonymes, qui ont refusé de s'incliner devant Baal ? De tels hommes et femmes de foi inconnus sont rares ! En vérité, je crois que le reste fidèle que Dieu S'est réservé n'est pas aussi important que nous pourrions le penser. La Bible dit très clairement qu'au sein de chaque génération impie, seul un faible reste demeure fidèle. En outre, dans les jours qui viennent, qui seront des jours de chaos, l'Eglise verra de nombreux Chrétiens tomber dans l'apostasie.
Paul a écrit : "De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce" (Romains 11 :5). Jésus Lui-même a dit : "Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu 7 :13-14).
Voyez-vous, ce ne sont pas seulement les prières d'Elie qui ont fait tomber le feu du ciel. Ce furent aussi les cris de ces 7.000 fidèles anonymes, qui aimaient Dieu et qui priaient. Ils se réunissaient en cachette, et priaient dans les champs. Certains servaient peut-être dans la maison d'Achab, inconnus de tous sauf du Seigneur. Ils sont restés fidèles à l'appel qu'ils avaient reçu : intercéder. Et Dieu les a entendus.

Quels sont les critères de la réussite, du point de vue de Dieu ?


Pour Dieu, le succès n'est rien d'autre que la fidélité complète de ceux qui Le servent. 

De tels serviteurs ne cherchent pas à "y arriver". Ils ne désirent aucune sécurité terrestre. Leur seul désir est de connaître leur Seigneur et Le servir.
Pensez à ces cent prophètes cachés par Abdias. Ils ont vécu cachés dans des cavernes pendant au moins trois ans et demi, tout au long d'une terrible famine. Ces hommes n'avaient aucun ministère public. Ils vivaient complètement cachés, oubliés par la plupart des gens. Ils n'ont même pas pu partager la victoire d'Elie sur le Mont Carmel. Le monde aurait certainement considéré que ces hommes étaient des ratés, des gens insignifiants qui n'avaient rien accompli de sérieux.

Pourtant, le Seigneur avait accordé à ces fidèles serviteurs un don précieux : le temps ! Ils ont eu des jours, des semaines, et même des années pour prier, étudier, croître, et servir le Seigneur. Voyez-vous, Dieu les préparait pour le jour où Il allait les libérer pour exercer un ministère en faveur de Son peuple. En vérité, ce sont ces hommes qui allaient s'occuper de tous ceux qui devaient revenir à Dieu grâce au ministère d'Elie.
Il y a des années, le Seigneur m'avait aussi accordé ce don béni du temps disponible. Avant de devenir pasteur, je pouvais aller dans les bois, et prêcher aux oiseaux et aux arbres. Je n'avais ni programmes, ni plans, ni rêves. Je n'avais qu'un seul désir : connaître le cœur de Dieu. Je priais donc chaque jour, cherchant et servant le Seigneur. Et j'annotais ma Bible d'un bout à l'autre.

Plus tard, en tant que jeune pasteur maigre et inexpérimenté, je dus m'occuper d'une petite assemblée dans une petite ville de la Pennsylvanie. Nous avions nos réunions dans un bâtiment indéfinissable dont le toit était en papier goudronné. Notre assemblée était surtout composée de fermiers et de mineurs de charbon. J'étais complètement inconnu. Grâce à l'exemple de mon père et de mon grand-père, qui savaient prier, Dieu avait déjà fait de moi un homme de prière. Aujourd'hui, je peux dire honnêtement que toutes les bénédictions que j'ai reçues sont dues à ces précieux moments passés avec le Seigneur, tôt le matin.

J'étais caché. Personne ne me voyait. Mais Dieu connaissait mon adresse ! J'utilisais mon temps avec sagesse. Aujourd'hui, j'exhorte tous les jeunes pasteurs à faire de même. J'entends souvent des jeunes pasteurs, dans tout le pays, qui sont désespérés parce qu'ils ne peuvent pas trouver une place pour exercer leur ministère. Voici ce que je leur conseille : 

"Cessez de chercher une place pour exercer votre ministère ! Passez plutôt votre temps à chercher Dieu. Il sait où Il peut vous trouver ! Il vous convoquera Lui-même quand Il verra que vous êtes prêt ! Oubliez ce que font les autres. Ils peuvent vous sembler faire beaucoup plus de grandes choses que vous. Mais, en vérité, votre plus grand ministère, c'est la prière. Efforcez-vous d'avoir du succès devant le trône de Dieu ! Si vous servez le Seigneur, et si vous priez pour les autres, Dieu considèrera que vous remplissez bien votre ministère. Tout véritable ministère est fondé sur la prière".


source:  http://sentinellenehemie.free.fr 


Enhanced by Zemanta

 
Bliever's Bridge © 2011 | Designed by RumahDijual, in collaboration with Online Casino, Uncharted 3 and MW3 Forum