Biographie: Andrew Bonar LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE

lundi 14 mai 2012

Andrew Bonar
LA PRIERE FACONNE L'HISTOIRE
par David Smithers

Les grands hommes véritables reconnaissent rarement leur propre valeur. Andrew Bonar était un tel grand homme. Son journal est un livre virtuel de textes traitant des qualités du brisement et de l'humilité. Pratiquement toutes les pages semblent être remplies d’expressions de sa transparence et de sa conscience de bassesse sans Jésus Christ. Pour le vrai saint, le chemin du brisement mène directement au trône de la grâce. Andrew Bonar n'était pas une exception à cette règle divine. Majory Bonar, la fille de Monsieur Bonar, décrivit le journal de son père comme "une révélation de celui qui priait toujours et qui priait partout." John J. Murray écrivit d'Andrew Bonar: "Il ne croyait en aucun raccourci vers la sainteté et l'utilité dans l’œuvre de Dieu. Il savait que la seule et unique façon de croître dans la grâce et dans la connaissance du Seigneur Jésus-Christ était la communion quotidienne et de chaque heure avec le Père et le Fils". Andrew Bonar lui-même écrivit : "Il y a trop de temps pris par le travail actif pour le Royaume. Certainement que, si les serviteurs de Dieu désirent parler et prêcher dans la puissance du Saint-Esprit, ils doivent de nouveau se consacrer continuellement à la prière...



Andrew Bonar n'était qu’un des nombreux ministres écossais qui furent utilisés par Dieu durant le Réveil de Kilsyth entre 1839 et 1840. Les ministres le plus honorés par la présence de Christ pendant ce temps de rafraîchissement étaient W. C. Burns, Robert Murray McCheyne, Alexandre Moody Stuart et Andrew Bonar. Tous ces hommes étaient des amis proches qui s’encourageaient mutuellement dans la pratique de la prière constante. Peu de temps après le déclin du réveil de Kilsyth, Andrew Bonar déclara : "J'ai appris par expérience que ce n'est pas par beaucoup de travail, mais uniquement par beaucoup de prière que s’obtient le succès." Monsieur Bonar était capable d'accomplir beaucoup de choses en public avec les hommes parce qu'il passait beaucoup de temps avec Jésus-Christ en privé. Les entrées quotidiennes du journal de Bonar témoignent de ce fait. Il écrivit, le 3 janvier 1856: "J'ai essayé de maintenir la prière à cette période chaque heure du jour, interrompant mes occupations, quoi qu’elles fussent, pour prier un peu. Je cherche à tenir mon âme à l'ombre du trône de la grâce et de Celui qui est assis dessus." Le dimanche 8 mars : "Je me sens effrayé par moi-même en raison du fait que je suis moins consacré à la prière que j'ai l'habitude de l’être, bien que je sois plus souvent aidé dans les prédications que jamais..." Mercredi 24: "Oh mon Dieu, ne me laisse jamais marcher même dans les verts pâturages sans Toi! Je me sens heureux de vivre comme un pèlerin et un étranger et plus, beaucoup plus qu'auparavant, je recherche par la prière et par de forts cris dans le secret à voir Dieu glorifié dans le salut des âmes.



Dans une lettre à un ami proche, Andrew Bonar écrivit: "Oh, frère, prie; malgré Satan, prie; passe des heures dans la prière, néglige des amis plutôt que de ne pas prier; jeûne, manque le petit déjeuner, le dîner, le souper et de sommeil aussi – plutôt que de ne pas prier. Et nous ne devons pas parler de la prière - nous devons prier dans la vraie ferveur. Le Seigneur est proche. Il vient doucement tandis que les vierges somnolent." Andrew Bonar vivait dans un temps de réveil et pourtant il priait toujours pour obtenir davantage de la puissance de réveil de Dieu. Son journal montre de nouveau cela clairement. Mercredi 21: "J’ai pu passer presque la journée entière dans la prière, la louange et la confession. J'ai été amené à l'humiliation profonde pour notre église et à la prière pour l’effusion du Saint-Esprit sur mes chrétiens. J'ai répandu plusieurs promesses devant le Seigneur, et mon cœur était endolori par le désir et cependant heureux, dans l'attente de ce que cette journée pourra me faire obtenir. Mais je trouve vrai ce que Samuel Rutherford a écrit : 'Un lit arrosé de larmes, une gorge desséchée par la prière, des yeux changés en une fontaine de larmes pour les péchés du pays doivent rarement se trouver parmi nous. '


Andrew Bonar était un homme qui avait une connaissance intime de Jésus-Christ. En conséquence, il voyait ce que Jésus voyait et donc se souciait, pleurait et priait comme Jésus. Bien trop souvent nos propres yeux sont secs parce que nos yeux sont aveugles vis-à-vis des besoins autour de nous. Beaucoup d'entre nous sont devenus aveuglés par le temporel, au point que nous ne pouvons plus voir la réalité éternelle de la sainteté du ciel et les horreurs de l’enfer. Seigneur, fais-nous retourner dans la chambre secrète de la prière où les yeux aveugles voient et où les cœurs endurcis sont brisés. Seigneur, aie pitié et amène-moi au brisement!

Références :
  • Diary and Life of Andrew A. Bonar (Journal et Vie d'Andrew A. Bonar), Marjory Bonar
  • Victorious Christians You Should Know (Chrétiens Victorieux, Vous Devriez Savoir), Warren W. Wiersbe

 
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