Scandale: Un "pasteur" transforme les séances de délivrance en ébats sexuels

Un pasteur a été mis aux arrêts à Abengourou. Cet homme de Dieu s’adonnait à de graves abus sexuels sur des jeunes filles à qui il promettait la délivrance contre des ‘’ démons ‘’ qui les auraient possédées. Le fait est d’autant plus choquant que, ces dérives érotiques avaient pour théâtre, les locaux de son édifice religieux.

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De quoi s’agit-il ? Selon nos sources, c’est en 2009 que, Oulaï Gban Wison né en 1977 à Fienpleu, dans la sous-préfecture de Danané, est élevé au grade de Pasteur. Et cela, au sein de l’église évangélique dénommée ‘’ Mission Enfant pour Christ’’. Après quelque temps passés à Abidjan, Wison, marié et père d’un enfant, est muté en décembre 2009 à Abengourou. Sur place, l’homme de Dieu se montre particulièrement actif. De fait, en dehors des cultes ordinaires dans son temple situé au quartier ‘’ Plateau ‘’, non loin des locaux du Centre d’information et d’orientation (Cio), le pasteur effectue des séances de prières à domicile. Dans le courant du mois de février dernier, c’est la famille d’un agent des Forces de défense et de sécurité qui l’accueille au quartier ‘’HKB ‘’. Ce jour-là, le prédicateur épate l’homme en tenue qui lui remet même la somme de 4.000 Fcfa pour les frais de taxi. Mieux, le religieux obtient que la fille de son hôte, élève dans un établissement secondaire de la ville et qu’il dit ‘’ possédée ‘’, vienne se faire délivrer dans son église. Ainsi, le 19 février 2010, la jeune fille âgée de 18 ans, à qui nous attribuons volontairement les fausses initiales de A.Y, se rend dans l’église de Wison. Laquelle église abrite également le domicile de ce dernier. La particularité de la délivrance annoncée, c’est qu’elle se fait tard dans la nuit. A.Y. est ainsi invitée à se coucher sur une natte dans le temple, en attendant l’heure souhaitée. Aux environs de 2h du matin, le pasteur abandonne sa femme dans le lit conjugal et, sur la pointe des pieds, rejoint le temple dont il referme hermétiquement la porte. Cela fait, il sort un flacon contenant ce qu’il appelle ‘’ l’huile d’onction ‘’ et enduit le corps de la jeune lycéenne. Les mains baladeuses de l’homme de Dieu s’orientent rapidement vers l’entrejambe d’A.Y, où le massage se montre plus ‘’insistant ‘’. La jeune fille est stupéfaite. Vu que la bosse qui s’enfle entre les cuisses de son pasteur ne traduit, vraisemblablement, aucun verset biblique. Ce dernier lui indique que pour chasser le ‘’ démon ‘’ en elle, il faut une prière au ‘’ corps à corps ‘’. Pour tout dire, il doit la posséder. Sans préservatif. Les moments qui suivent, A.Y. est ainsi soumise à des coups de reins d’une vive et démoniaque intensité. Au lendemain des faits, Wison indique à sa victime, qu’elle sera bénie jusqu’à la 4ème génération, si elle garde le secret. Dans le cas contraire, elle sera hantée par de terribles ‘’ démons ‘’. La jeune fille, tourmentée par cette aventure, ne souffle aucun mot à ses parents. Et cela, jusqu’au samedi 24 avril 2010. C’est ce jour-là que, l’une de ses amies, qui venait également d’être abusée par le pasteur, se confie à elle. Là, les deux filles se rendent compte qu’elles ont subi le même sort. Aussi, informent-t-elles leurs parents qui saisissent à leur tour la brigade de gendarmerie d’Abengourou. Le lundi 26 avril 2010, l’indélicat pasteur, mis aux arrêts, passe aux aveux. En réalité, la liste de ses victimes est longue. Il n’y a qu’à voir le ballet de ces nombreuses jeunes filles dans les locaux de la gendarmerie, où elles sont venues porter plainte pour les mêmes faits. En définitive, le jeudi 29 avril dernier, Oulaï Gban Wison est déféré devant le parquet de la ville.

source: soirinfo